“La prise du sein” – Regard sur un livre à mettre entre toutes les mains !

 Bonjour 🙂 Suivant depuis plusieurs mois les Vendredis Intellos, j’ai récemment rejoins la liste des blogeuses abonnées et j’ai profité de l’occasion pour adhérer à l’association. Entre autre, il est possible d’emprunter des livres.   Au détour d’un article, Mme … Continuer la lecture

Ses nuits, nos nuits, les nuits ?

Bonjour,

Aujourd’hui, un billet en lien avec les Vendredis Intellos (même si on est pas vendredi).

Une étude datant de décembre 2010, réalisé par l’Université de Temple (Philadelphie) agite depuis début janvier 2013.

Présentation de l’étude :

journalDe nombreux articles font échos à cette étude en mettant en avant une conclusion hative : Sommeil: mieux vaut laisser pleurer son bébé que lui accorder trop d’attention ! (mais pourquoi trop ?)

Toutefois, cette étude n’est pas sortie récemment, elle date donc de 2010 et est lisible ici dans son intégralité .

Mon anglais étant loin d’être “perfect”, je remercie google traduction pour ses éclaircissements 🙂

Les rapporteurs de l’étude ont questionné les parents (surtout les mères) sur le sommeil, habitude, maladie de l’enfant à différent stade de son évolution.
Ils précisent toutefois que ce ne sont que des rapports donnés par les mères, et ne sont donc forcement des plus factuels.
Que certaines causes peuvent se mêler et être difficile à départager avec un simple questionnaire.

Les éléments de l’étude sont les suivants : 1200 enfants, étudiés de leur 6eme à 36éme mois.

Les premiers indicateurs :

66% environ montrent un sommeil régulier, environ 1 éveil par semaine “seulement”.
34% quant à eux ont 7 éveils / semaine à 6 mois, 2 éveils / semaines à 15 mois et 1 éveil / semaine à 24 mois.

Ce seconde groupe est plus susceptible :
– d’être allaité,
– un “tempérament plus difficile” (à l’évaluation des 6 mois)
– de faire partir d’une famille nombreuse,
– d’avoir une mère plus déprimée (post-partum ?)
– d’avoir une mère célibataire
– d’être gardé par une tierce personne moins d’une heure / semaine à ses 9 mois.

D’après l’étude, suivant l’âge, des thématiques de “non” sommeil ressortent.

Avant 1 an : allaitement, tempérament de l’enfant, maladie infantiles, dépression maternelle, sensibilité maternelle.
Pendant sa seconde année, les réveils nocturnes seraient moins sensible à son tempérament, et lors de la troisième année, les maladies infantiles, la dépression et sensibilité maternelle seraient les principaux facteurs.

Cela évoque donc de nombreuses pistes … et un champs large de possibilité qui font que bébé fait (vos/ses) nuits ou pas !

L’étude partage tout de même des notions rassurantes :
Une importante minorité d’enfants ont des problèmes avec
réveils pendant la nuit à un moment donné au cours des quatre premières années de la vie, avec des estimations allant
de 15% à 46%

Une constatation ? Qu’en retenir ?

Une chose est sûre, ce ne sont pas les réveils nocturnes le plus gênant mais le “non” re-endormissement seul de l’enfant
Car un enfant fera plusieurs cycles de sommeil / nuit et aura donc plus période d’éveil / re-endormissement seul (ou pas).

La promptitude parentale a intervenir serait-elle donc la cause ? :
Lorsque les parents de répondre aux réveils infantile normatifs sommeil, ils peuvent interférer avec le
la capacité de développement du nourrisson à s’auto-apaiser et rentrer dormir indépendamment “.

Les mères qui sont plus sensibles peuvent avoir des enfants
avec plus de réveils car ils réagissent plus rapidement aux réveils de leurs enfants, et
leurs enfants ne parviennent pas à apprendre l’auto-apaisant.”

dormirDans sa 2eme et 3eme année un enfant apprend naturellement à s’auto-apaiser plus facile, toutefois les soucis familiaux, les routines manquées, les changements dans le quotidien, les maladies peuvent être autant de raisons n’aidant pas à construire ces processus.

Fille ou garçon ?

Qui “gagne” … La encore les auteurs sont mitigés et indiquent plusieurs études, certaines rapportant que les filles sont des moins bonnes dormeuses et à l’inverse, d’autres études rapportant que les garçons sont les plus prompts à se réveiller … Alors pas de réel avancée sur la question !

Une Conclusion ?

Pas vraiment de conclusion claire dans ce rapport indiquant qu’il faille pour autant “laisser bébé pleurer” …

Dans les annexes, on trouve des tableaux chiffrés et il est important de noter que même à 3 ans, plus de 60% des enfants se réveillent entre 1 et 7 fois / semaines !
Donc autant dire : la norme …

tableau2

Extrait de l’étude – Tableau 2 annexe

Alors que faire ?

boulesQuiesSe mettre des boules Quies ? Laisser pleurer ? Essayer de les “contrôler” avec des méthodes type 5-10-15 (aparté : lien qui laisse entendre qu’à 6 mois un enfant n’a plus faim la nuit, que les séquelles neurologiques sont non fondées quand on laisse son enfant pleurer, … mais c’est un autre débat ;), extrait savoureux : “Si cinq minutes semblent interminables pour le parent, cela paraît moins long pour le bébé. ” … bien entendu, un bébé qui hurle pendant 5 min il ne trouve pas le temps long ! Il se “fait la voix” !!! Je retiens mes injures dsl. > Ca ne s’appelle pas de l’apprentissage mais de la résignation) ?
Ce n’est pas ce que vient contre-dire Association Australienne pour la Santé Mentale Infantile. (Article paru en 2004 )

Une lecture en français de cette étude est parue ici.

De nombreux parents se disent épuisés en raison des réveils nocturnes de leur enfant, d’une part en raison de la fa­tigue physique induite par ces réveils, et d’autre part en raison des attentes irréalistes en matière de sommeil chez un jeune enfant.”

C’est peut-être ça la clef ? Des attentes sur-réaliste ?

Car le “il/elle fait ses nuit ?” est une question qui revient inévitablement au fil des mois (années) … Les gens prennent un regard compatissant quand on répond négativement, tente parfois un “tu devrais ceci ou cela …”. Libre à chacun d’en prendre note (ou pas).
Tout le monde a sa petite anecdote, les parents se disent “chanceux” (et se frottent les mains) quand leur progéniture fait (leurs) nuits …

Mais l’étude le résume bien : “Le fait qu’un bébé ou un jeune enfant se réveille la nuit peut être dû à l’anxiété générée par la solitude. “.

Les parents doivent être avertis qu’il n’existe aucune donnée sur l’impact à long terme, sur le développement émotionnel et sur la santé mentale, du programme de contrôle des pleurs.”

stress

Et même si aucune étude n’est facilement réalisable, ce dernier article, laisse à penser que des traces (physique) restent en mémoire dans le corps quand on laisse l’enfant pleurer … La cortisol (hormone du stress) reste présente. :

La fin des pleurs ne signifie pas la fin du stress

Une étude menée en Nouvelle-Zélande, publiée en juillet [2012] dans la revue Early Human Development, pointe d’ailleurs les limites du «laisser pleurer». Durant cinq jours, les chercheurs ont mesuré le taux de cortisol – l’hormone du stress – dans la salive de bébés participant à un programme hospitalier d’éducation au sommeil inspiré par la méthode Ferber. Leurs mères ont aussi subi des prélèvements. Les nourrissons, âgés de 4 à 10 mois, devaient apprendre à s’endormir sans aide – si ce n’est la visite régulière d’une infirmière. Dans une pièce voisine, leur mère pouvait entendre les pleurs sans avoir le droit d’intervenir. 

Au premier jour du programme, la plupart des bébés ont pleuré au moins vingt minutes. Une augmentation du taux de cortisol, symptôme du stress, a été constatée chez le nourrisson comme chez sa mère. Au troisième jour, les bébés ont cessé de pleurer mais leur production de cortisol est restée élevée, ce qui laisse penser qu’ils sont toujours stressés mais ont renoncé à le manifester. Leur mère, visiblement apaisée par l’arrêt des cris, a pour sa part cessé de produire cette hormone du stress.

Ainsi, l’arrêt des pleurs ne signifie pas forcément que le bébé est apaisé. «Les nourrissons n’ont pas appris à gérer intérieurement leur angoisse de séparation», concluent les auteurs de l’étude. Plus globalement, le Dr Gisèle Gremmo-Feger observe que «les pratiques de maternage qui préconisent de mettre l’enfant à distance et de ne pas réagir trop vite à ses pleurs peuvent au contraire les favoriser et augmenter considérablement leur durée.”

Et chez nous ?

Et bien par chez nous, notre petit Martin est de nature à avoir besoin de contact, être rassuré et encouragé.

Cela vous donne une idée de ma réponse à la question “Il fait ses nuits ? “.

dodoBebeMartin a maintenant 22 mois et notre entourage a fini par éluder la question :). C’est aussi bien.

A sa naissance, et pendant mes 7 mois de congés parentaux, cela n’était pas vraiment un élément important à mes yeux. Je pouvais récupérer le matin ou en journée, à vrai dire, pas de stress à conduire / avoir des impératifs de travail ou autre.

Puis, j’ai repris le chemin du boulot, mais l’allaitement (même nocturne) n’était pas dérangeant. Il se rendormait rapidement et ses réveils (1 à 3 / nuits) duraient souvent moins de 20 min.

Les week-end et mercredi étaient aussi des moments pour récupérer ces sommeils entrecoupés et à vrai dire les peu de nuits sans réveil, soit ma poitrine me rappelait que le petit bonhomme n’avait pas eu “sa dose”, soit mon sommeil était lui même entrecoupé car plus vraiment habituée à faire ‘mes nuits’. (Plusieurs mois de grossesse douloureuse allongée, et plusieurs mois de tétées nocturnes).

Et puis, et puis il y a eu cette otite, cette grève et ce sevrage brutale.

Les rituels ont évolués et les couchers n’ont pas été problématique outre mesure. Même si Martin avait l’habitude de s’endormir au sein, il a vite trouvé des alternatives et n’a jamais été “difficile à coucher”.

Mais il y a eu des réveils nocturnes, parfois comblé par un rapide câlin, parfois des sortes d’insomnies entre 2 et 5h du mat !

Il y a eu des “laissés pleurés” de notre part d’épuisement, 3 semaines de sommeil mais vite arrêtés dans leur élan.

On a testé de

– L’homéopathie (cauchemars, terreurs nocturnes, dents)
– Laisser une veilleuse
– Laisser une lumière dans le couloir
– Que Martin ne voit pas la porte depuis son lit
– Rituels, rituels & rituels !
– Doudou & co
– Manger / boire (bien manger le soir ou peu / donner à manger la nuit)
– Se coucher avec papa, maman, les deux, seul …
– S’endormir dans nos bras ou dans son lit

>> ni pire ni mieux !

Et depuis il y a des nuits avec, des nuits sans.

Des nuits avec réveil / pleurs / patiences / câlins et des nuits sans (au choix pour la mention) !

Alors on fait quoi ? On se couche tôt, on s’accorde chacun (chaque parent) une matinée / week-end de repos, on fait la sieste si besoin, on s’économise, on essaye 🙂

Et parfois on arrive à dormir jusqu’à 9h30 ou 10h ! oui oui ca arrive ! Ce n’est pas tout le temps mais parfois on se réveille AVANT le bébé ! C’est miraculeux et on savoure 🙂

Bonne nuit !

Bonne nuit !

 

joieDéjà 14 votes, mais il m’en faudrait 2 fois plus 🙂  pour que je puisse être Ambassadrice ca me ferait bien plaisir 🙂

Merci

Marie.

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Un, deux, trois, … L’écart idéal ?

Bonjour,

Aujourd’hui, un billet en lien avec les Vendredis Intellos.

Martin a (bientôt) 22 mois, et les commentaires, insinuations, remarques pour “le” “deuxième” sont parfois de mise dans les conversations.

Les parents autours de nous ayant déjà un premier bambin sont pour la plupart de nouveaux parents ou en passe de l’être.

Toutefois, de notre côté, le cheminement n’est pas arrivé (encore) à ce besoin, à cette envie, à ce choix. Je vais tenter de détailler notre réflexion et par la même partager les recherches effectuée côté ‘scientifique’.

Mes recherches :

Quand on recherche sur google des infos sur l’écart d’âge “idéal” entre deux enfants, les réponses sont vastes, variées et éclectiques.

Certains parlent : d’Un écart de deux à trois ans dans l’idéal, pour d’autres à l’inverses : Il n’existe pas d’écart « idéal » entre deux enfants, mais certaines circonstances ou situations familiales peuvent vous inciter à attendre plus ou moins avant de vous lancer dans un nouveau projet de grossesse.

Enfin certains sites mettent tout le monde d’accord sans prendre parti : Les spécialistes de la petite enfance sont rarement d’accord sur une différence d’âge idéale entre l’aîné et son cadet. Ainsi, Marcel Rufo dans son dernier ouvrage (1) estime que celle-ci “est de 6 à 7 ans”, tandis que d’autres, comme Minou Azoulai (2) préconiseront un écart de 3 ou 4 ans, sans que leurs arguments ne se contredisent pour autant.

Chacun allant de ses arguments avec les points positifs, négatifs engendrés par des enfants rapprochés voir très rapprochés (moins de 2 ans d’écart environ), ou à l’inverse par des enfants séparés voir très séparés (plus de 6 ans).

Toutefois, tous ces sites font échos à l’envie des parents, les besoins de chacun, le ressentis de la famille, … Arguant que le “bon” écart est le moment où les parents se sentent (de nouveau) prêt !

Un seul site parle des risques “mesurable”, c’est à dire le risque par rapport aux enfants et à la grossesse en expliquant ceci (je n’ai pas réussi à retrouver l’étude écossaise en question, dsl) :

Une étude menée sur toutes les deuxièmes naissances en Ecosse, entre 1992 et 1998, a conclu que concevoir un nouvel enfant dans les 6 mois suivants un accouchement augmente les risques de complications telles qu’une naissance prématurée ou la mort du nouveau-né peu après la naissance. Ces risques restent vrais même si d’autres facteurs, tels que l’âge de la mère, si elle fume ou non, sont pris en compte.

Depuis la parution de cete étude, de nombreux chercheurs partout dans le monde ont confirmé qu’un écart très court entre deux grossesses augementait les risques pour le deuxième bébé. Un enfant conçu moins de 6 mois après la naissance de son aîné a un risque accru de 61 % d’être en sous-poids. Les risques de prématurité sont également plus élevés de 40 %, et les risques de petite taille in utero et de croissance moindre, de 26 %.

Ces risques diminuent à chaque mois supplémentaire qui sépare la naissance de l’aîné de la conception du suivant. Cette diminution est vraiment significative à 18 mois d’écart. Attention, les risques recommencent à augmenter si l’écart entre les deux enfants dépasse 59 mois (environ 5 ans).

Il y aurait donc bien des éléments à respecter niveau physiologique pour que le corps féminin puisse subir une nouvelle grossesse avec un taux de risque minimum.

Un écart entre 18 mois et 59 mois serait donc à privilégier ?

Évolution de l’âge moyen à l’accouchement, par rang de naissance de l’enfant - source INSEE

Évolution de l’âge moyen à l’accouchement, par rang de naissance de l’enfant – source INSEE

L’INSEE quand à lui parle en chiffre de l’écart entre deux naissances en moyenne.

Il semblerait que ce nombre soit stable depuis les années 80 et se situe à un écart moyen de 3,9 ans entre le premier et deuxième enfant puis, de 4,3 ans entre le deuxième et troisième.

Le niveau de diplôme influe aussi sur cette donnée.

Les “plus” diplômées ayant des enfants plus tardivement, auraient des enfants plus rapprochés et vis versa.

L’étude ne fait pas état de plus de détails.

Un sondage publié sur le forum famili.fr, a déjà récolté prés de 240 votes et donne une indication sur l’avis des parents.

Sondage Famili - Ecart idéal des enfants.

Sondage Famili – Ecart idéal des enfants.

Il reste bien sûr subjectif et limité à une population disposant d’internet et allant sur ce site.

De plus cela reste un sondage sur l’écart ‘idéal’ des enfants (donc dans l’inconscient du votant) et non pas un reflet de la réalité vécu par les familles.

Alors qu’en penser ? Que choisir ? Que faire pour donner à ses enfants un écart “idéal” ?

Mes réflexions personnelles :

Je tiens à préciser que je vais exposer mon point de vu personnel, du fait de mon vécu, mon entourage, mon ressentis. Il est tout à fait normal que chacun ait sa propre opinion sur le sujet.

Je vais détailler chaque point et surtout le pourquoi avoir des enfants rapprochés n’est pas pour moi / nous une alternative possible.

  • La pression familiale, sociale et boulot :

Comme évoqué en introduction, Martin file sur ses 2 ans et la question “du” petit frère ou petit sœur est parfois posée, les jeunes parents de notre entourage sont parfois aussi enclin  à se relancer dans l’aventure !

pressionAutant dire, un sujet qui revient parfois dans nos discussions avec mon mari.
Comme dirait une amie de toute façon c’est l’éternelle rengaine une fois en couple : “Quand est-ce que vous-vous mariés ? ” puis “Quand est-ce que vous faite un enfant ? ” puis “Quand est-ce que vous faite le deuxième ? ” …

Bref, la pression sociale et le moule et formalisme dans la tête des gens est vraiment ancré profondément …

Pas facile de leur expliquer qu’on a envie de profiter de la vie “tout court” … Il faut toujours avoir un projet, courir après quelque chose (un meilleur boulot, un meilleur conjoint, un meilleur logement, …) !

Les mêmes sous-entendus sont aussi formulés par les collègues “Bah alors et toi le petit deuxième ? ” !

A vrai dire, suite à notre mariage en 2009, ces questions et pressions nous donnaient surtout envie de “ne pas” nous y “mettre” … Alors autant dire que pour le deuxième, nous arrivons à rester détacher et à faire nos propres choix 🙂

Bref : il va sans dire qu’à presque 30 ans, avec un (seul) enfant tout le monde envisage pour nous ce second enfant !

  • La nécessité d’être en forme
llustration : Zelda Zonk

llustration : Zelda Zonk

Avoir un second enfant c’est bien sympa, un nouveau-né tout mignon, tout beau. Encore faut-il passer les 9 mois de grossesse !

Alors oui, j’ai entendu 10 mille fois : “chaque grossesse est différente” … Mais justement elle pourrait être (encore) pire ?!!

Alors mesurant tout de même qu’une grossesse (fatigante) + un premier enfant (très) demandeur (en temps, câlin et présence) + des nuits toujours hachées, cela impliquerait de se reposer (encore) plus sur mon mari / le papa de Martin alors qu’il a lui aussi des journées de boulot, un bon rythme quotidien …

Pas persuadée que dans ces conditions un deuxième enfant permettent de vivre sereinement son évolution, son accueil et notre vie de famille à 3.

  • La personnalité et sexe des enfants

Extrait de http://blogdelorientation.com/2009/06/les-filles-boudent-les-carrieres-technologiques/
Un des arguments qui revient souvent pour des enfants rapprochés est la proximité, la complicité …

Toutefois, plusieurs exemples autours de nous ont pu démontrer que cela est plus du fait de la personnalité des enfants, et de leur sexe (souvent 2 filles s’entendront mieux que 1 fille / 1 gars >> même si ce n’est pas une généralité).

D’ailleurs, une étude dit bien que Pour être heureux, il vous faut deux filles.

Mais bien entendu, on se rend vite compte que la personnalité de l’enfant est plus en jeu que son sexe / sa différence d’âge !

On peut avoir 10 ans d’écart et joueur aux légos, ou bien 1 an d’écart et se les envoyer à la tête !

C’est une chose tellement subjective qu’idéaliser la dessus est dangereux et risque d’engendrer des grosses désillusions !

  • Les “accidents”  ou essais “trop” vite fructueux ?

Avoir deux enfants rapprochés peut aussi être considéré comme des “accidents” … Toutefois, sauf rare cas (contraception inefficace), ces accidents restent désirés et espérer ne pas tomber enceinte “tout de suite” est une utopie !

Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Loterie

Aucune règle dans cette loterie ! On peut avoir besoin d’une FIV pour le premier (ou passer 1 ou plusieurs années en “essais”) et tomber enceinte “directement” pour le second.

Compter sur des essais longs n’est, je trouve, pas une justification à cela même si la mémoire de la douleur d’une attente peut en effet marquer !

Il faut se préparer tout de même à ce que ca “marche” rapidement et donc envisager sereinement cette possibilité d’enfants rapprochés.

  • Etre débarrassés !

C’est un laïus qui revient souvent dans la bouche des parents ayant / souhaitant des enfants rapprochés : être débarrassés des contraintes du nouveau-né (entendez de l’enfant de moins de 3 ans qui a soit disant besoin de tout un tas de matériel pour vivre).

Lit parapluie, couches, baignoire, petits pots, lait & biberons, poussette et que sais-je encore …

Plusieurs petits liens : Working Mama qui est partie avec sa petite puce de 9 mois au Brésil les mains dans les poches (juste un porte bébé bien utile), une maman qui vie sans poussette et le vie bien et une autre aussi.

Pour le lit (pas mis en pratique ici mais je le regrette un peu, on verra pour les suivants 😉 ) rendre son enfant autonome ca passe aussi par éviter les lits “prisons”. Je vous invite à lire  cet article.

Alors oui les couches à changer c’est inévitable à moins de pratiquer l’HNI

Mais de la à prendre un nouvea-né comme une contrainte ?!

Un bébé ca dort partout (en porte-bébé, en voiture, en poussette, …), un bébé ca mange ce qu’on lui donne (le sein est toujours ready non ? et une fois diversifié, laissez le donc manger comme vous ! pas la peine d’avoir des pots mixés, un bébé est capable de se débrouiller avec des bâtonnets de carottes ou des morceaux de fruits très tôt !).

Un évier ou une bassine pour le baigner si besoin, et une table / lit ou autre pour le changer ?!

Alors peut-être que notre société moderne : tétée ou bib toutes les 3h, petits pots blédina à 6 mois, sieste de 3h chaque après midi dans SON lit, sac à langer bondé avec tous les accessoires ‘indispensables’ !

C’est peut-être aussi une réflexion sur le mode de vie, se détacher du matériel et lâcher prise ?!

Regardez, Martin ne semble pas trop embêté de dormir partout même à presque 2 ans ?

Et puis avoir un “grand” de 8 ans et lui permettre d’être impliqué, attentif c’est aussi une belle fierté non ?

Ca n’empêche pas d’aller au cirque, chez Mickey ou même au parc pour jouer au ballon ?

Bien sûr avoir 10 ans d’écart avec son frère/sœur en fera un lien plus d’enfant impliqué dans le quotidien (aider à changer une couche, au bain, au repas, …), en veillant toutefois à ne pas devenir des “mini-parents” !

Il en sera de même avec des enfants ayant entre 3 et 5 ans d’écart non ? Pas tant de contraintes que ca, surtout quand la plupart des parents ne souhaitent que deux enfants ! Passer même 5 ou 6 ans “dans” les couches ca vous semble insurmontable ?

  • Son vécu propre

Et bien entendu, son propre vécu, celui de son conjoint est forcement la clef de tout ça !

L’envie de reproduire ou non sa relation avec ses frères / soeurs ?

L’envie de consacrer ou non sa vie à ses enfants (au moins le temps de leur enfance) (- à ce moment la pourquoi s’obliger à faire des enfants ? mais c’est un autre débat) ?

L’envie de vouloir des jumeaux et donc en faisant des enfants rapprochés on espère qu’ils s’en rapprochent ?

L’envie d’être tranquille et d’espérer que nos enfants joueront ‘ensemble’ et nous solliciterons moins ?

Ma conclusion personnelle :

Préjugés et vécus propres feront toujours de ces sujets des sujets très personnel.

Toutefois, de mon point de vue, “souhaiter” des enfants rapprochés restera une énigme tant les points négatifs par rapport à l’enfant (aux enfants) sont je trouve nombreux :

– “Oublie” de sa personne et la seconde grossesse pour gérer encore un petit enfant.

– Faire grandir le “grand” (on le passe dans un “grand” lit à, à peine 2 ans, on lui demande de l’autonomie forcée – s’habiller, manger, jouer, …).

– Gérer un petit (demandeur forcement) et parfois de le faire patienter (si le grand est dans le bain ou sur sa table à langer par ex ? ou autres cas où il est impossible de laisser le “grand” en autonomie immédiate).

– Perte du plaisir de savourer les évolutions de chacun et de lui consacrer autant de temps qu’on aimerai … (y’a pas à dire, aller à la piscine avec un 1 et 2 ans c’est tout de suite bcp plus d’attention et de manipulation qu’avec un 6 et 2 ans par ex !).

– Épuisement physique par deux grossesses rapprochées …

Bref, je suis pas convaincue 🙂

 

Marie

marie

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