Bienveillance : A partir de quand est-on bienveillant ?

Bonjour,

Jamais facile d’avouer ses faiblesses, mais en l’état, avec Petite Belette, nous sommes démunis.

Impuissant à la materner comme nous aimerions, impuissant a l’accompagner dans tous ses pleurs comme nous avions l’habitude avec Petit Bonhomme …

Et cela m’amène a me questionner sur le maternage et la bienveillance.

Est-ce que laisser pleurer son bébé, en sécurité dans son lit, plutôt que de finir par le secouer, est de la bienveillance ?

Est-ce que laisser pleurer son bébé, en sécurité dans son lit, plutôt que de finir par l’étouffer, est de la bienveillance ?

Je n’ai pas de réponse a la question, mais une chose est sûre, en parler, partager sa peine d’être submergée, partager sa tristesse de ne pas arriver a garder assez de force et de calme, partager son ressenti et son expérience permet de se soulager, d’avancer et d’expliquer a sa fille de même pas 1/2 année pourquoi on est débordé (e-s) par tous ses cris et ses besoins de contact / présence / accompagnement jour comme nuit …

Petite Belette fait son chemin

Petite Belette fait son chemin

Ses pleurs, comme des appels dans le vide, auxquels je n’ai plus envie de répondre. Ses pleurs, comme des cris de détresse, qui me laissent sans réponse et que j’arrive à ignorer même si cela me blesse. Ses pleurs, qui peuvent durer si longtemps, qui lui demandent tant d’énergie.

Alors on quémande de l’aide à droite à gauche, pour espérer retrouver une vie (de famille) plus sereine mais les “bons moments” tardent à venir …

Car des bons moments il en reste parmi ce fatra de pleurs, de cris, de larmes … Mais ces rires et ces regards me peinent encore beaucoup et me renvoient a tous ces pleurs non accompagnés.

Il reste encore du chemin avant que Petite Belette soit sereine et tout autant pour que j’accepte ses pleurs avec plus de sérénité.

De la bienveillance envers moi-même ? C’est peut-être ce que je n’ai pas encore trouvé ?

2016-01-05 15.30.10

J’ai découvert récemment Les Pâtes au Beurre, lieu d’écoute et de dialogue pour les familles. Nous y avons été très bien accueillies et écoutées. Toutefois, comment aider Petite Belette à aller de l’avant et à moins pleurer ? Est-elle encore mal / douloureuse ? Est-elle allergique à d’autres choses ?

Et pourquoi résiste-elle autant au sommeil ? Pourquoi ne s’endort-elle pas paisiblement plutôt que d’hurler, se frotter les yeux et sangloter pendant si longtemps ?

Je reste démunie face à tout ça, face à elle, face à l’énergie constante que cela demande et que je n’ai pas toujours.

Marie

marie

 

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9 réflexions au sujet de « Bienveillance : A partir de quand est-on bienveillant ? »

  1. et bien félicitations a toi de témoigner de cela, car c’est tout a ton honneur, c’est tellement simple et en même temps super compliquer d’être parents, on pense que tout coule de source , mais c’est vrai que c’est pas toujours simple, on essaie de faire au mieux et de son mieux, je voulais que tout soit parfait pour ma fille elise qui va avoir 4 ans , comme par exemple l’allaiter mais suite a une césarienne en urgence que j’ai super mal vécu j’ai refusé; et cela j’ai bcp culpabilisé et j’ai eu beaucoup de réflexions de mon entourage amis…du style mais” tu l’allaite pas?? c’est pour cela qu’elle pleure bcp ” ce fut terrible pour moi. J’en parlais a mon mari qui fort heureusement prenait le relais quand les pleurs étaient intenses et me disait d’arrêter de culpabiliser pour l’allaitement, j’étais persuadée que c’était à cause de moi de mon refus d’allaiter qu’elle pleurait ainsi, alors que maintenant je réalise que pas forcément et mon Elise est en pleine forme, très rarement malade et avec un sacré caractère et une chose très importante est très proche de moi,
    Tout cela pour dire que quand on se sent démunis face à des situations qui malheureusement sont difficiles à gérer, c’est bien que tu es pu trouver un lieu d’écoute et de dialogue pour les familles. J’ai souffert de n’avoir pas pu parler a mon entourage sans être juger….
    Et surtout de te dire que tu n’es pas seule dans cette situation, Car personnellement c’est pas facile de s’avouer que l’on est dépassé par les évènements, les pleurs, les cris….
    Aujourdui je me sens plus sereine ,je viens d’accoucher d’une petite Justine qui a 2 mois , que j’allaite, et quand je parle de ma situation à ma sage femme spécialisée allaitement du fait que ma grande n’a pas été allaitée, que je croyais que ces pleurs venaient de cela, elle me répond d’un ton et d’une phrase totalement déculpabilisant, que c’est comme ça que l’on grandit, que c’est grâce à notre vécu que l’on devient des vrais parents;
    bien à toi

    • Et a l’inverse combien l’allaitement peut être décrié par les professionnels des le moindre soucis (pleurs, poids, …).
      Finalement avez vous réussi a trouver comment l’apaiser ?
      Une Microkine t’aiderai peut être a lui parler de sa naissance ?

      En tout cas je vous souhaite un bel et long allaitement pour ta 2eme puce ! Faites vous confiances c’est bien le principal en allaitement 🙂

      • oui nous avons réussi a l’apaiser avec du temps, quelques séances chez l’ostéopathe qui ont peut être aidé à une amélioration et puis a l’âge de un an tout fut terminé….étais ce des coliques??j’ai vu une émission la semaine dernière aux maternelles sur les pleurs des enfants, elle doit être en replay , très intéressante .
        Merci pour l’allaitement, je suis tellement contente de pouvoir le faire.
        cordialement

  2. Oh pas simple cette situation, j’ai aussi une amie qui vit çà depuis mai dernier… son 4ème bébé, et elle est démunie, impuissante devant ses pleurs, qui la rende malade…

  3. Pour avoir vécu cela aussi , peut-être en moins violent, je pense qu’être un bon parent c’est aussi savoir dire STOP, s’avouer vaincu et lâcher prise. Peut être devrais tu mettre Élise chez une nounou 2 demies journées par semaine pour souffler ? D’autant plus que je pense qu’elle serait complètement différente avec qq’un d’autre .
    En tout cas sache même loin nous sommes loin et que tu peux débarquer qd tu veux avec ta fille sous le bras, nous t’enverrons dormir au bout de la maison toute seule et t’enverrons au cinéma ou à la piscine te détendre pdt qu’Élise nous détruira les oreilles ou pas ….
    Courage. Nous vous embrassons.

  4. Comme ton article me touche ! A quelques détails près il me renvoie 6 mois. Pour mon deuxième, moi aussi j’ai eu un bébé qui demande énormément d’énergie. Pas toujours facile de rester dans un idéal de bienveillance quand on est fatigué.
    Mais je pense qu’il faut aussi savoir respecter ses limites et aussi respecter le “grand ” frère qui a lui aussi besoin de nous. Être bienveillant, c’est respecter au mieux les besoins de chacun, y compris les siens. Mais c’est dur de prendre du recul quand on est pris dans un quotidien épuisant.
    Il me semble que tu es de la région nantaise et moi aussi. Si ça t’intéresse d’en parler de vive voix avec quelqu’un qui a vécu une situation avec des similitudes (même si vu d’ici ta fille semble encore plus “fatiguante” que mon fils) tu peux me contacter.

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