“La prise du sein” – Regard sur un livre à mettre entre toutes les mains !

 Bonjour 🙂 Suivant depuis plusieurs mois les Vendredis Intellos, j’ai récemment rejoins la liste des blogeuses abonnées et j’ai profité de l’occasion pour adhérer à l’association. Entre autre, il est possible d’emprunter des livres.   Au détour d’un article, Mme … Continuer la lecture

Un, deux, trois, … L’écart idéal ?

Bonjour,

Aujourd’hui, un billet en lien avec les Vendredis Intellos.

Martin a (bientôt) 22 mois, et les commentaires, insinuations, remarques pour “le” “deuxième” sont parfois de mise dans les conversations.

Les parents autours de nous ayant déjà un premier bambin sont pour la plupart de nouveaux parents ou en passe de l’être.

Toutefois, de notre côté, le cheminement n’est pas arrivé (encore) à ce besoin, à cette envie, à ce choix. Je vais tenter de détailler notre réflexion et par la même partager les recherches effectuée côté ‘scientifique’.

Mes recherches :

Quand on recherche sur google des infos sur l’écart d’âge “idéal” entre deux enfants, les réponses sont vastes, variées et éclectiques.

Certains parlent : d’Un écart de deux à trois ans dans l’idéal, pour d’autres à l’inverses : Il n’existe pas d’écart « idéal » entre deux enfants, mais certaines circonstances ou situations familiales peuvent vous inciter à attendre plus ou moins avant de vous lancer dans un nouveau projet de grossesse.

Enfin certains sites mettent tout le monde d’accord sans prendre parti : Les spécialistes de la petite enfance sont rarement d’accord sur une différence d’âge idéale entre l’aîné et son cadet. Ainsi, Marcel Rufo dans son dernier ouvrage (1) estime que celle-ci “est de 6 à 7 ans”, tandis que d’autres, comme Minou Azoulai (2) préconiseront un écart de 3 ou 4 ans, sans que leurs arguments ne se contredisent pour autant.

Chacun allant de ses arguments avec les points positifs, négatifs engendrés par des enfants rapprochés voir très rapprochés (moins de 2 ans d’écart environ), ou à l’inverse par des enfants séparés voir très séparés (plus de 6 ans).

Toutefois, tous ces sites font échos à l’envie des parents, les besoins de chacun, le ressentis de la famille, … Arguant que le “bon” écart est le moment où les parents se sentent (de nouveau) prêt !

Un seul site parle des risques “mesurable”, c’est à dire le risque par rapport aux enfants et à la grossesse en expliquant ceci (je n’ai pas réussi à retrouver l’étude écossaise en question, dsl) :

Une étude menée sur toutes les deuxièmes naissances en Ecosse, entre 1992 et 1998, a conclu que concevoir un nouvel enfant dans les 6 mois suivants un accouchement augmente les risques de complications telles qu’une naissance prématurée ou la mort du nouveau-né peu après la naissance. Ces risques restent vrais même si d’autres facteurs, tels que l’âge de la mère, si elle fume ou non, sont pris en compte.

Depuis la parution de cete étude, de nombreux chercheurs partout dans le monde ont confirmé qu’un écart très court entre deux grossesses augementait les risques pour le deuxième bébé. Un enfant conçu moins de 6 mois après la naissance de son aîné a un risque accru de 61 % d’être en sous-poids. Les risques de prématurité sont également plus élevés de 40 %, et les risques de petite taille in utero et de croissance moindre, de 26 %.

Ces risques diminuent à chaque mois supplémentaire qui sépare la naissance de l’aîné de la conception du suivant. Cette diminution est vraiment significative à 18 mois d’écart. Attention, les risques recommencent à augmenter si l’écart entre les deux enfants dépasse 59 mois (environ 5 ans).

Il y aurait donc bien des éléments à respecter niveau physiologique pour que le corps féminin puisse subir une nouvelle grossesse avec un taux de risque minimum.

Un écart entre 18 mois et 59 mois serait donc à privilégier ?

Évolution de l’âge moyen à l’accouchement, par rang de naissance de l’enfant - source INSEE

Évolution de l’âge moyen à l’accouchement, par rang de naissance de l’enfant – source INSEE

L’INSEE quand à lui parle en chiffre de l’écart entre deux naissances en moyenne.

Il semblerait que ce nombre soit stable depuis les années 80 et se situe à un écart moyen de 3,9 ans entre le premier et deuxième enfant puis, de 4,3 ans entre le deuxième et troisième.

Le niveau de diplôme influe aussi sur cette donnée.

Les “plus” diplômées ayant des enfants plus tardivement, auraient des enfants plus rapprochés et vis versa.

L’étude ne fait pas état de plus de détails.

Un sondage publié sur le forum famili.fr, a déjà récolté prés de 240 votes et donne une indication sur l’avis des parents.

Sondage Famili - Ecart idéal des enfants.

Sondage Famili – Ecart idéal des enfants.

Il reste bien sûr subjectif et limité à une population disposant d’internet et allant sur ce site.

De plus cela reste un sondage sur l’écart ‘idéal’ des enfants (donc dans l’inconscient du votant) et non pas un reflet de la réalité vécu par les familles.

Alors qu’en penser ? Que choisir ? Que faire pour donner à ses enfants un écart “idéal” ?

Mes réflexions personnelles :

Je tiens à préciser que je vais exposer mon point de vu personnel, du fait de mon vécu, mon entourage, mon ressentis. Il est tout à fait normal que chacun ait sa propre opinion sur le sujet.

Je vais détailler chaque point et surtout le pourquoi avoir des enfants rapprochés n’est pas pour moi / nous une alternative possible.

  • La pression familiale, sociale et boulot :

Comme évoqué en introduction, Martin file sur ses 2 ans et la question “du” petit frère ou petit sœur est parfois posée, les jeunes parents de notre entourage sont parfois aussi enclin  à se relancer dans l’aventure !

pressionAutant dire, un sujet qui revient parfois dans nos discussions avec mon mari.
Comme dirait une amie de toute façon c’est l’éternelle rengaine une fois en couple : “Quand est-ce que vous-vous mariés ? ” puis “Quand est-ce que vous faite un enfant ? ” puis “Quand est-ce que vous faite le deuxième ? ” …

Bref, la pression sociale et le moule et formalisme dans la tête des gens est vraiment ancré profondément …

Pas facile de leur expliquer qu’on a envie de profiter de la vie “tout court” … Il faut toujours avoir un projet, courir après quelque chose (un meilleur boulot, un meilleur conjoint, un meilleur logement, …) !

Les mêmes sous-entendus sont aussi formulés par les collègues “Bah alors et toi le petit deuxième ? ” !

A vrai dire, suite à notre mariage en 2009, ces questions et pressions nous donnaient surtout envie de “ne pas” nous y “mettre” … Alors autant dire que pour le deuxième, nous arrivons à rester détacher et à faire nos propres choix 🙂

Bref : il va sans dire qu’à presque 30 ans, avec un (seul) enfant tout le monde envisage pour nous ce second enfant !

  • La nécessité d’être en forme
llustration : Zelda Zonk

llustration : Zelda Zonk

Avoir un second enfant c’est bien sympa, un nouveau-né tout mignon, tout beau. Encore faut-il passer les 9 mois de grossesse !

Alors oui, j’ai entendu 10 mille fois : “chaque grossesse est différente” … Mais justement elle pourrait être (encore) pire ?!!

Alors mesurant tout de même qu’une grossesse (fatigante) + un premier enfant (très) demandeur (en temps, câlin et présence) + des nuits toujours hachées, cela impliquerait de se reposer (encore) plus sur mon mari / le papa de Martin alors qu’il a lui aussi des journées de boulot, un bon rythme quotidien …

Pas persuadée que dans ces conditions un deuxième enfant permettent de vivre sereinement son évolution, son accueil et notre vie de famille à 3.

  • La personnalité et sexe des enfants

Extrait de http://blogdelorientation.com/2009/06/les-filles-boudent-les-carrieres-technologiques/
Un des arguments qui revient souvent pour des enfants rapprochés est la proximité, la complicité …

Toutefois, plusieurs exemples autours de nous ont pu démontrer que cela est plus du fait de la personnalité des enfants, et de leur sexe (souvent 2 filles s’entendront mieux que 1 fille / 1 gars >> même si ce n’est pas une généralité).

D’ailleurs, une étude dit bien que Pour être heureux, il vous faut deux filles.

Mais bien entendu, on se rend vite compte que la personnalité de l’enfant est plus en jeu que son sexe / sa différence d’âge !

On peut avoir 10 ans d’écart et joueur aux légos, ou bien 1 an d’écart et se les envoyer à la tête !

C’est une chose tellement subjective qu’idéaliser la dessus est dangereux et risque d’engendrer des grosses désillusions !

  • Les “accidents”  ou essais “trop” vite fructueux ?

Avoir deux enfants rapprochés peut aussi être considéré comme des “accidents” … Toutefois, sauf rare cas (contraception inefficace), ces accidents restent désirés et espérer ne pas tomber enceinte “tout de suite” est une utopie !

Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Loterie

Aucune règle dans cette loterie ! On peut avoir besoin d’une FIV pour le premier (ou passer 1 ou plusieurs années en “essais”) et tomber enceinte “directement” pour le second.

Compter sur des essais longs n’est, je trouve, pas une justification à cela même si la mémoire de la douleur d’une attente peut en effet marquer !

Il faut se préparer tout de même à ce que ca “marche” rapidement et donc envisager sereinement cette possibilité d’enfants rapprochés.

  • Etre débarrassés !

C’est un laïus qui revient souvent dans la bouche des parents ayant / souhaitant des enfants rapprochés : être débarrassés des contraintes du nouveau-né (entendez de l’enfant de moins de 3 ans qui a soit disant besoin de tout un tas de matériel pour vivre).

Lit parapluie, couches, baignoire, petits pots, lait & biberons, poussette et que sais-je encore …

Plusieurs petits liens : Working Mama qui est partie avec sa petite puce de 9 mois au Brésil les mains dans les poches (juste un porte bébé bien utile), une maman qui vie sans poussette et le vie bien et une autre aussi.

Pour le lit (pas mis en pratique ici mais je le regrette un peu, on verra pour les suivants 😉 ) rendre son enfant autonome ca passe aussi par éviter les lits “prisons”. Je vous invite à lire  cet article.

Alors oui les couches à changer c’est inévitable à moins de pratiquer l’HNI

Mais de la à prendre un nouvea-né comme une contrainte ?!

Un bébé ca dort partout (en porte-bébé, en voiture, en poussette, …), un bébé ca mange ce qu’on lui donne (le sein est toujours ready non ? et une fois diversifié, laissez le donc manger comme vous ! pas la peine d’avoir des pots mixés, un bébé est capable de se débrouiller avec des bâtonnets de carottes ou des morceaux de fruits très tôt !).

Un évier ou une bassine pour le baigner si besoin, et une table / lit ou autre pour le changer ?!

Alors peut-être que notre société moderne : tétée ou bib toutes les 3h, petits pots blédina à 6 mois, sieste de 3h chaque après midi dans SON lit, sac à langer bondé avec tous les accessoires ‘indispensables’ !

C’est peut-être aussi une réflexion sur le mode de vie, se détacher du matériel et lâcher prise ?!

Regardez, Martin ne semble pas trop embêté de dormir partout même à presque 2 ans ?

Et puis avoir un “grand” de 8 ans et lui permettre d’être impliqué, attentif c’est aussi une belle fierté non ?

Ca n’empêche pas d’aller au cirque, chez Mickey ou même au parc pour jouer au ballon ?

Bien sûr avoir 10 ans d’écart avec son frère/sœur en fera un lien plus d’enfant impliqué dans le quotidien (aider à changer une couche, au bain, au repas, …), en veillant toutefois à ne pas devenir des “mini-parents” !

Il en sera de même avec des enfants ayant entre 3 et 5 ans d’écart non ? Pas tant de contraintes que ca, surtout quand la plupart des parents ne souhaitent que deux enfants ! Passer même 5 ou 6 ans “dans” les couches ca vous semble insurmontable ?

  • Son vécu propre

Et bien entendu, son propre vécu, celui de son conjoint est forcement la clef de tout ça !

L’envie de reproduire ou non sa relation avec ses frères / soeurs ?

L’envie de consacrer ou non sa vie à ses enfants (au moins le temps de leur enfance) (- à ce moment la pourquoi s’obliger à faire des enfants ? mais c’est un autre débat) ?

L’envie de vouloir des jumeaux et donc en faisant des enfants rapprochés on espère qu’ils s’en rapprochent ?

L’envie d’être tranquille et d’espérer que nos enfants joueront ‘ensemble’ et nous solliciterons moins ?

Ma conclusion personnelle :

Préjugés et vécus propres feront toujours de ces sujets des sujets très personnel.

Toutefois, de mon point de vue, “souhaiter” des enfants rapprochés restera une énigme tant les points négatifs par rapport à l’enfant (aux enfants) sont je trouve nombreux :

– “Oublie” de sa personne et la seconde grossesse pour gérer encore un petit enfant.

– Faire grandir le “grand” (on le passe dans un “grand” lit à, à peine 2 ans, on lui demande de l’autonomie forcée – s’habiller, manger, jouer, …).

– Gérer un petit (demandeur forcement) et parfois de le faire patienter (si le grand est dans le bain ou sur sa table à langer par ex ? ou autres cas où il est impossible de laisser le “grand” en autonomie immédiate).

– Perte du plaisir de savourer les évolutions de chacun et de lui consacrer autant de temps qu’on aimerai … (y’a pas à dire, aller à la piscine avec un 1 et 2 ans c’est tout de suite bcp plus d’attention et de manipulation qu’avec un 6 et 2 ans par ex !).

– Épuisement physique par deux grossesses rapprochées …

Bref, je suis pas convaincue 🙂

 

Marie

marie

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Mon « Vendredis Intellos » #2

Bonjour,

Un second vendredi ou j’essaie de me tenir à la chronique du vendredi pour les Vendredis Intellos.
Cette semaine, à quoi j’ai pensé, quelle thématique est ressortie de ma semaine ? La vie sexuelle des mamans (et par extension des parents !!).

Extrait de http://grumeautique.blogspot.fr/

Extrait de http://grumeautique.blogspot.fr/

Tout commence par une histoire de lecture … oui mais la lecture “pour maman” version interdite aux moins de 16 (à vue de nez – même si rien ne semble inscrit sur les bouquins ou sites de ventes de livres) …

Tout à commencé par le reportage de “C’est notre Affaire” – (une redif dimanche soir de mémoire de l’émission du 13 février – dispo en replay).

Les sujets de cette émission :

  • Séduction : les femmes prennent le pouvoir !
  • Du nouveau sur les sites de rencontres
  • Les sex toys pas chers
  • Entretenir sa cheminée

Que vient faire le ramonage de conduits la dedans ??? aucune idée …

1°) Pendant l’émission, une chronique sur la lecture érotique qui revient en force chez les ménagères à été présentée.

Extrait du site http://mazel-livres.blogspot.fr/ – article intéressant à lire !

Le succès du roman 50 nuances de Grey, je vous laisse découvrir les infos sur la page Wikipedia afférente, à relancé cette catégorie de romans.

Pour le moment, juste commandé sur Amazon, je vous posterai mon avis une fois lecture faite !

2°) Mon second lien vous renverra vers cet article, très sympa sur le sexe, être parents mais toujours un couple ! Que des bonne vérités qui font du bien a lire / relire.

Ne bavez pas trop devant la photo de Natalia, dites vous qu’elle a coachs, cuisto & co derrière elle ! Appréciez vous dans votre taille surtout si votre homme vous le dit 😉

Car si :

 Madame se sent belle = sexe;  Madame se sent moche = rien, nada

3°) Hier, sur la page FB des Vendredis Intellos, un article toujours dans le même esprit qui nous explique que les primipares attendent environ 6 semaines avant la reprise d’une activité sexuelle par voie vaginale. Un délai que les couples doivent anticiper afin d’éviter les sentiments d’anxiété et de culpabilité chez les femmes.

Alors Mesdames et surtout messieurs, soyez inventifs !

Par chez nous, la maternité nous avait donné pour consigne d’attendre au moins 1 mois …

Il s’est avéré que le nouveau-né et son nouveau-rythme, ne nous ont pas laissé beaucoup y réfléchir … Mais pour revenir en mode “croisières” il nous a fallu 6 bons mois … (je parle surtout en terme de sensations – pour que ce ne soit plus douloureux puis gênant).

Péchés mignons

Péchés mignons

4°)  Si toutefois les livres sans images ne sont pas votre tasse de thé, vous pouvez toujours découvrir, les BD de péché mignon.
Des dessins actuels, des scènes humoristiques, de quoi partager des bons moments et se détendre à deux 🙂

En plus monsieur n’aurait pas d’excuses, il y a beaucoup d’images, rien de trop compliqué à lire, même fatigué !
fatigue
Et puis d’ailleurs en parlant fatigue, éviter de vous enfermez dans une spirale du “je suis fatigué(e)” … Penser à s’accorder des moments intimes avant 23h … car après une journée avec enfants / au boulot, puis une soirée à gérer les enfants / la vie de famille / les activités / les devoirs / …, c’est un peu … risqué !

Ca se fait un peu au détriment des “soirées tv” mais bon vu la richesse des programmes mieux vaut allumer les bougies (pour ceux qui ne connaissent pas, référence à un épisode de Malcom) et couper sa TNT 😉

5°) Une dernière découverte, beaucoup moins empreinte de légèreté mais toujours autours du sujet de la sexualité des mamans : le point du mari…
Quid ?suture
Et bien cette pratique, qui semble tomber en désuétude, consistait à recoudre une épisiotomie avec un point de plus (= de trop) afin de resserrer le vagin et donner plus de plaisir au mari…
Suture qui bien sur entraîne souvent douleurs et gènes pour la femme pendant longtemps …

Conclusion : 

Bref, une chronique orientée sexe, ou plutôt vie sexuelle car mine de rien, avant d’être mère, nous sommes souvent un couple, lié par des points communs, qui, pour moi, ne va pas sans ce plaisir charnel.
Au delà de l’aspect conception (plutôt pris de tête à calculer, compter, attendre des mois / années, …) le sexe est, de mon point de vue, une facette indispensable d’un couple épanoui. Un couple qui partage, ses envies, ses découvertes, ses expérimentation, ses besoins.
Un couple qui échange et désire, se désire. Un couple qui entretien la flamme, sait se parler et s’exprimer aussi sur ce sujet plutôt que de finir frustré et tendu…

Extrait de http://grumeautique.blogspot.fr/

Extrait de http://grumeautique.blogspot.fr/

Car tous les scientifiques restent unanimes sur le sujet : le sexe c’est bon pour tout (le psychique comme le physique).

Alors mesdames, bonne soirée !

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“Accoucher à domicile : La recherche d’un idéal ? ” – Ma lecture

Bonjour,

Aujourd’hui, mon premier billet en lien avec les Vendredis Intellos.

Mon billet de vendredi dernier présentait un lien vers un mémoire au sujet des AAD rédigé par Florence Pineau – mémoire de fin d’éudes pour le diplôme d’Etat de sage-femme.

Peut-être n’avez vous pas eu (pris) le temps de parcourir ce mémoire même si le sujet vous intéresse car en effet … 70 pages, ca occupe !

Sur une idée de Mme Déjantée, je vais essayer de vous en proposer MA lecture et mes remarques.

Je précise que je n’ai pas de formation médicale, que mes dires ne remplacent pas l’avis d’un médecin ou personnel soignant compétant. Ceci est juste une interprétation de mon vécu, et mes sentiments.

Pour les personnes intéressées, le mémoire entier est disponible par ici.

Ma lecture :

Je vais vous mettre les extraits que j’ai préféré en violet / italique.

photo Archive La Presse 1930

photo Archive La Presse 1930

Quand on prononce le mot “naissance”, plusieurs images viennent à l’esprit. Des images de l’acte d’accoucher, où dominent la mère et l’enfant, accompagnés d’un père plus ou moins à l’aise mais présent. Ce trio se trouve sur un lit d’hôpital, dans un pièce médicalisée. Il est encadré par le personnel soignant, médecin, sage-femme, auxiliaire de puériculture. C’est ainsi que la maternité est conçue de nos jours, en réponse à l’évolution de la société et du système de santé : l’accouchement est un acte médical pris en charge en milieu hospitalier.

Et pourtant … De nos jours, certaines femmes, certains couples, choisissent de mettre au monde à la maison.

Pour ma part, avant ma première grossesse, j’avais déjà lu / vu des reportages sur des accouchements à domiciles (= AAD). Cela semblait tentant mais pour une nullipare, se lancer dans l’AAD directement me semblait “trop”, trop inconnu, trop seule (les sages-femmes accompagnant les AAD ne sont pas légions), trop à la marge.

Toutefois, j’avoue que la liberté de mouvement, l’aspect nature, respect du processus naturel, cocon d’un foyer, beaucoup de choses m’attiraient.

Mes lectures et recherches à l’époque m’avaient amenées à rédiger un projet de naissance – en commun avec le papa, à partager mes envies et attentes avec la maternité et en demandant des renseignements.

Tous ces éléments, des renseignements pris auprès de la maternité, notre préparation en haptonomie, l’attente de l’arrivée de ce bébé de façon la plus sereine possible (et dans l’idée d’y passer de nombreuses heures en travail), ont fait de l’arrivée de Martin un moment à part, un peu bousculé (arrivée beaucoup plus rapide qu’attendue !!) mais (presque) sans douleurs (plutôt une sensation de trop – trop vite), sans péridurale, sans actes invasifs sans notre accord mais plutôt une sage-femme à mes/nos côtés pendant tout le travail (près de 1h) à nous soutenir, guider, aider …

Cette relation de confiance, vite établie, ce feeling et cet accompagnement ont vraiment fait de ce moment un beau moment, que j’espère revivre avec plaisir.

Alors pourquoi une envie d’accoucher chez soi, étant donné que l’accouchement dans mon hôpital s’est bien passé ?

Peut-être pour l’envie d’être justement chez soi ? Pour l’envie de partager cela avec des personnes choisies (à l’hôpital, on ne sait pas sur quelle sage-femme on va “tomber”), pour l’envie d’être chez soi – dans son intimité, pour l’envie de pouvoir partager cet acte naturel avec sa famille – pas au sens spectateurs mais pouvoir avoir mon fils à proximité s’il a envie de nous voir …

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Mais reprenons notre lecture. L’auteure construit son mémoire en évoquant l’historique des accouchements et les évolutions au sein de la société française.

On y apprend que c’est à partir sur 19 et 20eme siècle que la vulgarisation des hôpitaux et cliniques ont entrainés l’augmentation des naissances dans ces structures et surtout les naissances en position gynécologique.

Les principaux éléments : migrations des populations des campagnes vers les villes, hygiène dans les structures médicales, professionnalisation des métiers de médecin accoucheur et sage-femme.

Image provenant de istockphoto.com

Image provenant de istockphoto.com

L’arrivée de l’homme dans l’univers de la naissance transforme les pratiques. Le médecin accoucher met fin au confinement et aux traditions qui valorisent la solidarité féminine. Les “commères” ne sont plus bienvenues, on ouvre les fenêtres pour que l’air circule. La femme se retrouver alors de plus en plus seule face au médecin et donc plus dépendante. L’instrumentalisation de l’accouchement se développe et impose l’accouchement en décubitus dorsal, où le lit tend à remplace le tabouret d’accouchement des sages-femmes. Les autres positions sont condamnées au nom de la décence. Les instruments deviennent du ressort exclusif des hommes, médecins ou chirurgiens, et n’entrent pas dans le champ de compétence des sages-femmes, même instruites.

Cette évolution favorable vers la maternité est plurifactorielle. Elle est corrélée à l’institution, dans l’entre-deux guerre, d’une aide de l’Etat pour les salariés les moins payés afin de stimuler les naissances : prise en charge forfaitaire des frais d’accouchement et indemnité d’allaitement. […] L’accouchement devient un acte médical, et non plus ‘entraide féminine. De pus, la nouvelle législation imposait la consultation d’un médecin pour la déclaration de la grossesse, ce dernier devenant le premier interlocuteur des femmes enceintes, qui s’habituent dès lors à se tourner vers un espace médicalisé.

Depuis la seconde guerre, plusieurs plans de périnatalité ont aidés à diminuer les mortalités en couches, toutefois un plancher semble avoir été atteint malgré une médicalisation importante.

Plusieurs plans se sont succéder pour sécuriser la naissance, renforcer la prévention, et plus récemment remettre l’humanité, la proximité au cœur de cette aventure : grossesse et accouchement.

L’AAD concerne à ce jour, 1% des accouchements français, et 29% (2008) des accouchements aux pays-Bas.

L’auteure compare en effet le système français et néerlandais. Là bas, le suivi par une sage-femme est la norme (78% des femmes en début de grossesse) et au fil de la grossesse et des complications, elles redirigent les femmes enceintes vers les autres corps médicaux si nécessaire.

Les indicateurs périnataux des Pays-Bas sont comparables à ceux de la France. Leur système n’est pas infaillible et des progrès en terme de résultats sont aussi à faire.

Il est toutefois étonnant et intéressant de remarquer qu’à deux pas de la France, les options sont tout à faite différentes pour mettre au monde son enfant.

En France donc, les AAD sont possibles dans ce que l’on appelle : un accompagnement global. C’est à dire de préférence un suivi par une sage-femme du début de grossesse, de la préparation à l’accouchement, de cet accouchement et des suites de couches.

Cet accompagnement global permet d’établir la relation de confiance, nécessaire à pouvoir se détendre et être en total lâché prise lors de l’accouchement.

Les plateaux techniques en accès libres sont encore très restreints et les maisons de naissances sont pour le moment un projet avorté en France.

A travers ces mots (Note : il est question de gestion de la douleur et de péridurale), la question de l’accompagnement global prend tout son sens. Et la difficulté de sa mise en œuvre dans les services hospitaliers est palpable. L’accompagnement global n’est possible que dans la mesure où une sage-femme ne s’occupe, à la fois, que d’une parturiente, qu’elle aurait déjà vu auparavant, de façon à établir un lien de sécurité dès le début de la prise en charge du travail.

Voilà, on arrive au cœur du souci : l’argent ! Et en effet la possibilité d’avoir une sage-femme qui suit la maman, le couple, l’enfant tout au long de la grossesse, son accouchement et les suites de couches !

L’article D.6124-44 du code de la santé publique précise que : “Pour toute unité d’obstétrique réalisant moins de 1 000 naissances par an, une sage-femme est présente et affectée en permanence dans le secteur de naissance ;”

Un rapide calcul donne : 1000 naissance / an soit 2.73 naissances / jours soit un accouchement toutes les 8h.

La durée moyenne de travail est de 8h. Cela tombe donc parfaitement bien ! Chaque sage-femme peut donc accompagner chaque femme qui se présente pendant ses 8h de travail ?

Mais bien entendue la réalité est tout autre … Lorsque je suis arrivée dans ma (petite – 900 accouchements / an) maternité, 2 autres mamans étaient déjà en travail !

Comment donc accompagner 3 femmes en même temps ?

Dans mon cas, en laissant les 2 mamans seules (sous péridurales et monitos) pendant tout le temps où j’ai moi même accouché ! J’ai bien fait d’accoucher vite ?!! (désolée on ne choisit pas !).

Extrait de http://blogperso.isabellebeau.fr

Extrait de http://blogperso.isabellebeau.fr

Cette première partie a permis de statuer l’espace occupé par l’AAD en France, après l’avoir replacé dans un contexte historique. La prise en charge de la femme enceinte dans sa globalité est un sujet sensible qui parle aux femmes, les séduits, et au travers duquel l’AAD trouve sa place.

L’auteure a basé son étude sur un cabinet de Loire-Atlantique, composé de deux sages-femmes proposant un accompagnement global et des AAD.

Cela représente 60 femmes pour 2010.

53 souhaitent accoucher chez elles.

7 souhaitent accoucher en structure.

L’inscription dans une maternité nantaise est toutefois obligatoire, pour des raisons de sécurité et suivi.

53 femmes souhaitaient accoucher à domicile en 201. Parmi elles, 26 femmes ont cependant accouché en structure […].

Quatre groupe peuvent être établis :

1 Logistique = 2 cas : les sages-femmes ne sont pas disponibles (en vacances ou occupées sur un autre accouchement)

2 Absence de mise en travail spontanée = 9 femmes : terme dépassé, rupture de la poche des eaux à terme sans mise en travail dans les 12 heures.

3 Grossesse qui sort du cadre de la physiologie = 10 femmes :

d’origine maternelle : bassin rétréci, diabète gestationnel insulino-dépendant.

d’origine foetale : malformation (IMG), retard de croissance.

d’origine obstétricale : siège, placenta bas inséré, pré-éclampsie, anamios.

4 Transfert en cours de travail = 5 femmes : souhait d’analgésie péridurale, stagnation, défaut d’engagement.

En trente ans, la sage-femme la plus âgée n’a jamais eu de problème d’hémorragie de la délivrance (HDD), ni de mauvaise adaptation à la vie extra-utérine (MAVEU), qui sont les deux problèmes les plus redoutés. De même, le fait de conserver la poche des eaux limite les soucis de procidence de cordon.

Cela ne sous-entend pas que le risque est nul puisque le risque d’HDD survient dans une population sans facteur de risque dans 30% des cas. Mais cela implique que la non médicalisation de l’accouchement et la non interventionnisme ne créent pas de pathologie.

Les sages-femmes ont déjà été confrontées à des soucis de non décollement placentaire, pris en charge en structure, mais ils n’étaient pas associés à un phénomène hémorragique.

Toutes les CSP (Note : Catégorie SocioProfessionelle) sont représentées chez les femmes qui souhaitent accoucher à domicile. Cependant 8% des femmes sont des CSP 4 […] , puis 3 et 8 […].

Note : CSP 4 : professions intermédiaires, CSP 3 : cadres, professions intellectuelles supérieures, CSP 8 : sans activité

Les hommes dont les femmes accouchement à domicile sont également majoritairement des CSP 3 […] et 4 […],

L’étude de l’échantillon des 56 cas de souhait d’accouchement à domicile ne permet pas de généraliser mes conclusions. Cependant, il est à relever que les femmes intéressées par l’accouchement à domicile présentent certaines caractéristiques similaires.

Elles ont d’une part déjà suivi un parcours de naissance (multipares) et d’autre part tiennent un emploi dont les contraintes sont importantes : exigences corporatives (enseignantes, personnels médicaux) que représente les programmes scolaires et/ou protocoles à appliquer : relations humaines hiérarchisées, omniprésentes et changeantes (professeur / élèves, soignant / soigné).

L’ADD serait pour ces femmes un moyen de revendiquer leur autonomie, ou du moins de faire le choix des éventuelles contraintes liées à l’accouchement.

L’auteure dépeint ensuite la réalité “basique” d’un suivi de grossesse : on se découvre enceinte, le test, les examens médicaux, les échographies, les préparations à l’accouchement “sans douleur”, le tout sans réel choix ni accompagnement personnalité.

Sans réel alternatives si on ne cherche pas d’autres choses (je pense à des préparations en accouchements moins classiques : sophrologie, haptnomie, chant prénatal, …). Je pense aussi a des types d’exercice pendant le travail en restant libre (soit sans monitoring, soit avec monitoring portable), pour pouvoir se mettre dans la position souhaitée, se faire masser par son mari, utiliser baignoire, ballon, ou autre matériel suivant les envies de l’instant présent.

Je pense aussi au fait d’accoucher dans la position qu’on “sent” le mieux. Que ce soit allongée, sur le côté, accroupie, voir debout ! Ou encore dans l’eau !

Cela est vraiment un cheminement très personnel qui nécessite de s’impliquer très fortement et aller à contre courant du schéma classique de la working-girl qui travaille jusqu’au bout, prépare la layette, et sa petite valise de maternité, souffre pendant 10h pour finir allongée sur un lit et pousser sur ordre de la sage-femme.

Je vous épargne les récits de péridurales avortées ou qui ont été inefficace (ou efficace d’un seul côté), du travail ralentis par ces analgésiques, des instruments …

Sans être miraculeux, l’AAD permet aussi d’avoir un cheminement personnel (de couple) sur ses choix, ses envies, les forces qu’on peut trouver en soit pour faire ce travail et non pas le subir …

Personnellement je vois cela comme ça : plus on est équipé en outils et informations sur le déroulement (massage, positions, accompagnement, encouragements, …) plus on peut s’aider / se faire aider par son conjoint.

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Dans la suite de son étude, l’auteure interroge les femmes sur les raisons qui les ont orientée vers ce choix d’AAD, surtout sur les premiers accouchements en structure médicales, parfois traumatisante, parfois invasive, mais souvent manquant de liberté (de mouvement, de choix, d’explications, …).

Un autre aspect qui ressort est le besoin de naturel, de ce retour aux sources, à un acte millénaire et si “naturel”. Naturel dans ce sens là donc :

Il ne s’agit pas d’être dans la nature et de nier leur condition de femme civilisée, mais de se rapprocher de quelque chose d’essentiel, où le naturel constituerait la quintessence de l’accouchement.

Toutes semblent garder de merveilleux souvenirs de ces moments, et prêtes à recommencer 🙂

En somme, toutes ces femme s’accordent pour dire que l’accouchement est un moment douloureux, surtout en toute fin de travail, phase la plus difficile à gérer. Mais elles sont aussi d’accord pour dire que la douleur des contractions est “gérable”, et que la liberté posturale, les bains, et l’accompagnement de soutien par la sage-femme leur permet de passer le cap. L’importance qu’elles portent à l’accompagnement de leur bébé pendant le travail prime sur la perception de la douleur.

En plus d’être un moment unique et libre, c’est aussi décrit comme des moments intimes, respectueux, tout en restant actrice de son accouchement, de SON travail.

Photo du site CoupDePouce.com

Photo du site CoupDePouce.com

Alors oui, l’AAD implique de se passer de péridural, même s’il est possible à tout moment de rejoindre la maternité pour changer de stratégie !

Mais pour avoir à titre personnel vécu mon accouchement sans, je partage parfaitement ce que raconte l’auteure dans elle dit : La douleur semble davantage constituer une étape qu’une contrainte. Il transparaît nettement que, malgré l’intensité et la difficulté, surtout en fin de travail, le fait de comprendre les mécanismes de l’accouchement, d’être préparée à l’intensité de la douleur, et de savoir la gérer permet aux femmes de ne pas en parler en de mauvais termes.

Pour ma part, arrivée en fin de travail à l’hôpital, les 2 salles de “travail” étant déjà occupée, j’ai eu le loisir d’accoucher dans une salle non médicalisée, ressemblant à une chambre de maternité. Pas de monitos, pas de perfusion, rien que notre bébé qui arrivait, notre couple et la sage-femme et son auxiliaire pour me coacher et m’encourager (je l’ai ressentis comme ça).

Les douleurs ont vite été intenses, énormes, comme une énorme vague qui engloutis tout … J’étais dans ma bulle, a essayer de ressentir mes émotions …

Trop rapide, et dépassée mais très entourée et soutenue c’est ce que j’en retiendrai, beaucoup plus que la douleur en elle-même !

Un des grands intérêts de l’AAD, évoqué à posteriori, c’est la dynamique familiale forte rendue possible à la maison. L’importance de la présence de leur famille.

Car en effet, pour un premier la question se pose moins, mais pour les suivants, que faire des aînées ? Comment les intégrer sans les rendre jaloux dans l’arrivée de ce petit nouveau (et la séparation avec leur maman).

Peut-être est-ce mon souvenir personnel, lors de la naissance de mon frére – j’avais presque 6 ans, et l’interdiction d’aller voir ma mère si ce n’est à travers une vitre ?

Mais je n’ai pas envie que mon petit Martin puisse un jour avoir ce ressentis …

Et cette dynamique familiale leur permet d’éviter la rupture, pour elles-mêmes, pour leur nouveau-né, pour les aînés, pour le mari.

Toutes les femmes évoquent la rupture que constitue le passage par la maternité. Cette rupture pourrait être vécue comme indispensable à la femme, au couple, dans le “devenir parent”. De même on pourrait penser que la multipare est plus au calme à la maternité, avec le temps de se reposer.

(>> Note : à ceux qui pense qu’on est plus au calme à la maternité, je les y invite, à partager les bruits de couloirs, des autres bébés, des aller-venues, des horaires (souples) des repas, des visites de contrôles des sages-femmes, médecins &co !)

papaEtBebeOr c’est l’argument inverse que les couples avancent, et particulièrement les pères ! D’autant plus lorsqu’il y a déjà des aînés. Pour les pères, la rupture est évitée d’un point de vue pratique. Ils sont à la maison, où toute la famille est regroupée.

Toutefois, le fait que tout le monde soit à la maison, implique tout de même de préparer cette arrivée et de demander de l’aide (famille, amis, …) afin de se faire seconder (repas, intendance, gestion des grands) et permettre à la nouvelle maman de se reposer avec son nouveau-né.

La sage-femme insistait pour que les trois jours qui suivent l’accouchement soient consacrés au repos, ce qui n’est pas toujours facile à mettre en œuvre.

[…]

Pour les autres femmes, elles étaient très entourées par la famille et les amis, et ont pu mettre en place plusieurs jours de vrai repos après l’accouchement. Elles évoquent néanmoins la nécessité d’être secondées.

L’accouchement même à la maison, demeure un grand saut dans l’inconnu, à la fois riche d’excitation et de questionnements. Tout au long de la grossesse, le choix de l’AAD est mis à l’épreuve, ce qui paradoxalement, à terme, aurait tendance à légitimer ce choix.

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L’auteure finie son mémoire en évoquant les risques et freins rencontrés lorsqu’on parle AAD, qu’on pense AAD, qu’on pratique AAD.

Tout d’abord, des freins logistiques pour les sages-femmes, des histoires d’assurances et de responsabilités.

Tous les couples connaissent bien les risques potentiels lors de l’accouchement. Ils évoquent entre autre l’hémorragie, et le non décollement placentaire, les circulaires du cordon, les difficultés respiratoires de l’enfant, le travail prolongé […]

Mais ces risques constituent une notion de potentialité, et elles se dirigent toutes vers l’ADD avec la conviction qu’elles ne seront pas concernées. […]

Le couple et la sage-femme passent un contrat moral pendant le suivi de la grossesse.

Les AAD restant marginaux, et souvent présentés dans les médias de telle façon, que cette stigmatisation se heurte à de nombreuses critiques, du milieu médical, comme de la société !

Extrait du site dechainees.com

Extrait du site dechainees.com

Les femmes / les couples qui choisissent ce chemin seront amené à se justifier, partager leur point de vue et au final étudier le sujet afin d’argumenter et expliquer.

De même que certains hôpitaux / cliniques refusent à demi-mot les inscriptions lorsque la patiente évoque son projet d’AAD, l’entourage peut aussi être frein. Le couple devra alors faire son choix tout seul… et peut-être limiter les personnes informées.

Enfin, l’AAD n’allant pas sans accompagnement global, le souhait de ces couples en commençant cette démarche permet de partager des moments forts avec une sage-femme, de renouer avec des besoins humain de contact et d’humanité.

Choisir son praticien et se sentir épaulé par lui. Deux conditions sine qua non.

Il va sans dire que le moral joue énormément, sur le lâcher prise lors du travail, mais aussi sur le stress pendant la grossesse, sur la mise en place d’une routine (allaitement, soins, …) une fois le nouveau-né arrivé …

La confiance en une personne qui vous écoute, vous conseille, vous guide sans imposer ni commander permet à chaque femme, à chaque couple de trouver son chemin et d’y trouver des alternatives fortes et d’accueillir son nouvel habitant selon ses envies et ses choix de vie…

Extrait du site dessintraitdunion.net

Extrait du site dessintraitdunion.net

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